Publié dans Société

Association des taxis-motos - Les 3.000 membres sommés d'intégrer le secteur formel

Publié le jeudi, 06 octobre 2022

Au moins 7.000 taxis-motos exercent dans la Capitale. 3.000 d'entre eux travaillent tous les jours, tandis que les 4.000 autres profitent des heures de pointe, notamment dans la matinée et la soirée pour faire quelques courses, selon le secrétaire général adjoint de l'association des taxis-motos (VTMT), Tsiritiana. En attendant la régularisation de cette activité, ladite association mise sur le recensement des taxis-motos.

« Malgré le fait que notre association n'est pas encore officielle, nous faisons de notre mieux pour développer cette activité », soutient-il. D'ailleurs, la majorité des conducteurs de taxis-motos ont perdu leur ancien emploi durant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Jusqu'à hier, 400 personnes se sont inscrites au niveau de l'association et ont reçu leur carte d'affiliation. Les 3.000 membres recensés sont sollicités à s'inscrire pour régulariser leur situation. C'est une première étape vers l'intégration dans le secteur formel et la professionnalisation de ce métier. 

L'association VTMT attend encore une organisation au niveau de la Commune urbaine d'Antananarivo, avant d'agir de la même sorte. Par contre, les membres ont déjà envisagé quelques projets dont la délivrance de permis pour les conducteurs de taxis-motos, la facilitation de l'achat de deux-roues, la délivrance des badges professionnels ou encore des uniformes et logos. « A travers ces projets, la sécurité des consommateurs est notre priorité. Les conducteurs doivent avoir un minimum de connaissance avant de pouvoir travailler. Nous luttons également contre l'existence des bandits qui se cachent derrière cette profession », poursuit le SG de la VMTM. Ainsi, les consommateurs réclament une concurrence loyale. Les taxis-ville et taxis-motos devraient être mis dans le même sac en ce qui concerne le respect des règlements. Il s'agit de l'agrément, les couleurs unifiées, l'immatriculation des motos.

Depuis que le projet sur l'exploitation des taxis-motos a été présenté au niveau du Conseil municipal, les trois coopératives se sont battus bec et ongles pour que ce moyen de transport soit accepté dans la ville d'Antananarivo. Elles ont ensuite uni leur voix et donné naissance à l'association des taxis-moto.

En rappel, les taxis-motos sont désormais autorisés à exercer dans la Capitale. Cependant, quelques détails devront être réglés à court terme, selon la Direction de la mobilité et du transport urbain (DMTU), à savoir les standards, les règlements, les taxes et droits y afférents, le cahier des charges.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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